Rien n'indique que tout n'aille pas pour le mieux

Nouveau visionnage de Blue Velvet hier. Pas grand-chose à ajouter aux articles précédents, à part que le film frappe plus fort à chaque coup. 


Deux scènes particulièrement marquantes, pour ce qui est des "décalages discrets mais brillants"

1. Quand Jeff se fait tabasser par Frank et ses potes, de nuit, dans un décor industriel désaffecté. La scène est censé être une sorte de climax de peur pour le spectateur, qui se demande si Jeff-le-protagoniste va y passer. Or, c'est ce moment que choisit une quarantenaire blonde en jupe rose pour grimper sur le toit de la voiture et se lancer dans une danse aussi lancinante que kitsch et inquiétante.

2. Ce qui est peut-être mon détail préféré : vers le début du film, avant que les choses ne deviennent vraiment bizarres, Jeff se balade dans les rues de Lumberton, de nuit. Il croise un homme qui promène un petit chien. Sauf que l'homme et le chien sont immobiles. Des statues, pendant dix ou quinze secondes. Rien n'indique que Jeff trouve ça anormal.

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